lundi 28 décembre 2009

voyageurs célèbres

1-Nicolas Vanier :
Nicolas Vanier, né le 5 mai 1962 au Sénegal, est un aventurier, écrivain et réalisateur français.
*sa biographie:

Nicolas Vanier fait une partie de ses études à l'école Saint Erembert de Saint-Germain-en-laye. Il est passionné par le Grand Nord dès l'adolescence. Il commence ses expéditions en traversant à pied la Laponie en 1982. En 1983, il s'attaque au Grand Nord québécois sur les traces des indiens Montagnais. Il explore plus avant le nord canadien en traversant la péninsule du Nouveau-Québec-Labrador avec des traîneaux à chiens. Cette exploration fera l'objet d'un premier ouvrage, Grand Nord et d'un documentaire télévisé pour Antenne 2.

Il parcourt en 1986 et 1987 les montagnes rocheuses et l'Alaska, en trois étapes, avec les moyens de locomotion traditionnels de ces régions. Une partie est effectuée à cheval, partant du Wyomina jusqu'à la Colombie-britannique. Douze chevaux suivent l'expédition, cinq servent de monture à l'équipe, composée de quatre hommes et une femme, les sept autres portent l'équipement. Cette première partie du voyage, faute d'expérience en matière de bât, fut pour grande partie effectuée à pied. La deuxième étape s'effectue sur l'eau, avec la descente du Yukon en radeau de sapin et le passage des lacs et rivières en canoé. La troisième étape jusqu'au détroit de Béring s'effectue avec des attelages de chiens de traîneau.

En 1990 et 1991, il entreprend la traversée de la Sibérie, partant de Mongolie pour rejoindre l'Océan, pour une expédition de 7 000 kilomètres. Soucieuse d'adopter les moyens de déplacement locaux, plus adaptés à ces voyages de l'extrême, son équipe utilise le cheval, le poney, le traîneau à chiens, les rennes et les canoës pour se déplacer.

En 1993, il retourne en Sibérie, où il partage le quotidien d'une famille d'éleveurs nomades évènes.

De 1994 à 1995, il entreprend avec sa femme et sa fille alors âgée d'un an et demi, un voyage d'un an à travers les Rocheuses et le Yukon jusqu'en Alaska. Ils commencent leur périple à cheval, passent l'hiver dans une cabane de bois qu'ils construisent eux-mêmes et finissent leur périple en traîneaux à chiens.

Tout au long de ses périples, Nicolas Vanier a développé pour les chiens de traîneau une passion et une expérience qu'il met à l'épreuve en 1996 en participant à la Yukon Quest, course de 1 600 kilomètres à travers le grand nord canadien et l'Alaska, réputée pour être la plus difficile au monde.

Pendant les années qui suivent, il se prépare à l'Odyssée blanche, un voyage de 8 600 kilomètres qu'il effectue en 1999 avec son équipe en traîneau à chiens. Il part de Skagway en Alaska pour arriver jusqu'à Québec moins de 100 jours plus tard. Il rencontre lors de ce voyage Norman Winther, qui jouera plus tard dans son film le Dernier Trappeur.

Il participe en 2000 à la mise en place de l'association Les Fauteuils glissants, qui a pour objet de rendre accessible aux personnes handicapées moteur la pratique de la randonnée en traîneaux à chiens dans le monde. En 2002 et 2003, il participe à plusieurs course en traîneau à chiens, dont à nouveau la Yukon Quest.

En 2005, il participe au lancement dans les Alpes, sur le domaine skiable des Portes du soleil et de la Haute-Maurienne-Vanoise, de la Grande Odyssé Savoie Mont Blanc, une course de chiens de traîneau, première de cette envergure en Europe. La cinquième édition a eu lieu en janvier 2009.

Il prépare pour l'hiver 2005/2006 l'Odyssée sibérienne, un périple de 8 000 km et de 4 mois à travers la Sibérie qu'il effectue à raison de 80 kilomètres par jour avec un attelage de dix chiens, d'Irkoutsk à Moscou. Le départ a lieu le 1er décembre 2005 sur les bords du lac Baical.

Nicolas Vanier a aussi, avec son coéquipier Alain Brenichot, créé au Québec, à 60 kilomètres du Lac Saint-Jean, le Camp des écorces, camp de base qui propose des aventures dans le Grand Nord.

En 2008, il tourne en Sibérie, pour le film Loup, qui sort en salle en décembre 2009.

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Nicolas Vanier est parrain de la Fondation IDEE - dédiée aux épilepsies de l'enfant et de l'adolescent :

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taiga

2-Nicolas Bouvier:

*De l'enfance à la route:

Nicolas Bouvier est né en 1929 à Genève, où il meurt en 1998. Enfant, il est immergé dans les livres. Grâce à un père bibliothécaire, il lit, dès l'âge de sept ans, tout Jules Verne, Curwood, Stevenson, London et Fenimore Cooper. À l'âge de huit ans, il reçoit un album fantastique, NPCKSaigon, Ceylan, Samarkand… Il dira lui-même : " À huit ans, [il traçait] avec l'ongle de [son] pouce le cours du Yukon dans le beurre de [sa] tartine. Déjà, l'attente du monde : grandir et déguerpir ". Le milieu cultivé dans lequel il grandit lui permettra de rencontrer Yourcenar, Hermann Hesse… (les quatre lettres de l'élite de la chocolaterie) dont les images évoquent des pays lointains, des cartes historiques et des scènes fabuleuses :

Au choix d'une carrière universitaire, Bouvier oppose celui des grands chemins. Son père lui donne sa bénédiction, avec pour seule condition de tout lui raconter au retour. " Les premières fois que j'ai voulu partir, je n'ai même pas eu à fuguer : mon père m'y a poussé. Lui n'ayant pas pu voyager autant qu'il le souhaitait l'a ainsi fait par procuration. "
Nicolas Bouvier va alors s'engager toujours un peu plus sur une route voyageuse et, très tôt, il s'habitue à narrer ses pérégrinations, ses errances, ses rencontres…

Un de ses plus grands voyages, il le fera accompagné du dessinateur Thierry Vernet. Ils partent pour la Yougoslavie. Les deux comparses suivent la route des Tziganes et déboulent à Kaboul. De ce voyage naîtra L'Usage du monde, récit de voyage polyphonique, devenu la " bible " du travelwriting. Puis il poursuivra sa route, avec pour mot d'ordre : cap à l'Est ! De la Laponie à l'Anatolie, du Tibet au Japon, de l'Irlande à la Corée…

Nicolas Bouvier sera tour à tour poète, photographe, iconographe, homme de radio et de télévision, guide touristique en Chine (pour une petite agence de voyages culturels) et professeur. Un homme à la croisée des chemins, en quelque sorte.

Classé parmi les " écrivains voyageurs ", il pointe du doigt la vacuité des étiquettes… Lui préfère se prendre en filature en tant que " voyageur voyeur ".
*Les aleas des grands chemin:

Nicolas Bouvier se plaît à voyager avec une lenteur extrême. Il lui faudra trois ans pour atteindre le Japon. " J'allais plus lentement que les frères Polo ", dit-il.

C'est qu'il souhaite laisser la place à tous les hasards, car " un voyage est fait de quelques décisions que nous prenons et de beaucoup qu'on nous impose. Ces dernières sont souvent les meilleures. " Ainsi, lors de son séjour en Azerbaïdjan, la neige bloque son avancée vers l'Est. Finalement, il garde de ce séjour un souvenir inoubliable, résumant cette expérience par ces mots : " C'est ce que j'appelle la dérive ".
Alors qu'en Occident, l'abandon aux choses est considéré comme une attitude passive, en Asie, il s'agit de suivre et d'épouser le courant vital. De même le voyage, considéré comme marginal en Occident, prend une valeur noble en Asie. " (…) Le statut de nomade en Asie est souvent relié à des pèlerinages religieux. Voyager est considéré comme un projet extrêmement respectable. D'ailleurs, les différents mots qu'on utilise pour route, voyage, voyageur en patchoun, en urdu, en farsi, sont des mots nobles."

*Voyager, c'est apprendre à mourir:

Prendre la route, pour Bouvier, c'est déjà refuser l'establishment : " on peut s'en aller par exemple pour ne pas occuper la niche que déjà la société vous prépare, pour ne pas s'appeler Médor ".

Mais c'est aussi et surtout une quête de soi-même. " On dit souvent que les voyages sont des fuites, pour moi ce sont plutôt des quêtes. " Pour lui, voyager, c'est apprendre à mourir, ce que l'on met si souvent aux oubliettes en Occident. La route, c'est une école de l'appauvrissement et non de l'enrichissement, " comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr ".

Nicolas Bouvier cherchait dans le voyage et dans l'introspection une ouverture, une échappée. Et s'il est des choses auxquelles il faut savoir dire adieu, selon Emerson qu'il cite à la fin de L'Usage du monde, " une fois les frontières franchies, nous ne reviendrons jamais plus tout à fait les misérables pédants que nous étions ".

Nicolas Bouvier cherchait dans le voyage et dans l'introspection une ouverture, une échappée. Et s'il est des choses auxquelles il faut savoir dire adieu, selon Emerson qu'il cite à la fin de L'Usage du monde, " une fois les frontières franchies, nous ne reviendrons jamais plus tout à fait les misérables pédants que nous étions ".

Bouvier pratique le globe comme un exercice spirituel : " Il m'a paru bien vite (…) que la terre (…) nous était donnée comme une vaste merveille à déchiffrer. Avec trois clés reçues dans mon berceau : la lecture, le voyage et l'écriture "


_article fait par Sboui Souha_


3-Christophe Colomb
:

(né entre le 25 août et le 31 octobre 1451 à Gênes — mort le 20 mai 1506 à Valladolid, Espagne) est la première personne de l'histoire moderne à traverser l'océan Atlantique en découvrant une route aller-retour entre le continent américain et l'Europe. Il effectue en tout quatre voyages en tant que navigateur au service des Rois catholiques espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, qui le nomment avant son premier départ amiral, vice-roi des Indes et gouverneur général des îles et terre ferme qu'il découvrirait. La découverte de l'espace caraïbe marque le début de la colonisation de l'Amérique par les Européens et fait de Colomb un acteur majeur des Grandes Découvertes des XVe siècle et XVIe siècle, considérées comme l'étape majeure entre le Moyen Âge et les temps modernes.

Colomb est aujourd'hui universellement reconnu comme le premier Européen qui a « découvert l'Amérique », où il accoste pour la première fois dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492. Il meurt en relative disgrâce, ses prérogatives sur les terres découvertes étant contestées, toujours persuadé d'avoir atteint les Indes, le but originel de son expédition.

Les historiens dressent le portrait d'un marin hors pair, « un des meilleurs navigateurs de tous les temps », ou même « le plus grand marin de tous les temps », mais « piètre politicien ». Il apparaît « comme un homme de grande foi, profondément attaché à ses convictions, pénétré de religiosité, acharné à défendre et à exalter le christianisme partout ».
Trajet des quatre voyages de Colomb aux « Indes ».


*Le projet de voyage aux Indes par l'ouest:

C'est aux alentours de 1484 que Colomb forme l'idée de passer par l'Atlantique pour aller aux Indes (« rejoindre le Levant par le Ponant »). Il est en effet connu depuis les Grecs anciens que la Terre est ronde, et Eratosthène avait donné une estimation à peu près exacte de sa circonférence. Mais les textes grecs sont mal connus à l'époque, et c'est sur les mesures de Pierre d'Ailly que Colomb se base.

Un groupe d'experts choisi par le roi du Portugal Jean II rejette cependant son projet sans appel. Colomb va alors tenter sa chance en Castille au milieu de 1485. Il se rend avec son fils au monastère de la rabida à palos de la frontera, où deux moines auxquels il se lie, Juan Pérez et Antonio de Marchena, lui suggèrent de se rendre à Cordoue auprès de la reine Isabelle. Il est reçu par cette dernière en janvier 1486, mais une réponse négative lui est à nouveau rendue en 1490. En 1491, sa demande est en passe d'être acceptée mais sa trop grande ambition fait échouer sa quête, il veut notamment être vice-roi de toutes les terres découvertes et obtenir un titre de noblesse. C'est grâce à l'intervention du trésorier de la maison du roi, Louis De Saintangel, que le projet est approuvé par la reine, quand il met en balance les retombées économiques potentielles – la découverte d'une nouvelle route vers les Indes permettrait de s'affranchir des intermédiaires orientaux – comparées à la modeste mise de fond initiale requise.

*Le Ier voyage (1492-1493)


Le voyage inaugural de Colomb est celui qui est le mieux connu des historiens.

le 3 aout 1492, Colomb est au départ à Palos de La Frontera(Huelva) avec 3 navires — 2 caravelles, la Pinta et la Niña, et une nef, la Santa Maria (qui ne prendra ce nom que lors des voyages ultérieurs de Colomb) — et pas plus de 90 membres d'équipage.

Une première escale a lieu aux Canaries , à Las palmas de Gran Canaria du 9 août au 6 septembre, (la route du sud a été choisie pour éviter les croisières portugaises au large des Açores) . Là, Colomb et ses hommes approvisionnent en bois, en eau et en vivres. Les marins profitent de l'escale pour réparer les navires. Puis, portés par les vents d'est, ils reprennent la mer direction plein ouest: Colomb conserve la latitude des Canaries, qu'il croit être celle du Japon.

À partir du 19 septembre , les vents faiblissent fortement, immobilisant les bateaux. Une grande inquiétude finit par s'installer au sein de l'équipage.

Le 25 septembre ,Martin Alonso pinzon , le capitaine de la Pinta croit voir une terre, mais cela n'est en fait qu'une illusion optique. Le vent finit par se lever à nouveau, mais les jours passent, tandis qu'aucune terre n'est en vue. Colomb pense avoir dépassé l'Inde.

Le7 octobre, l'autre frère Pinzon,Vicente , le commandant de la Niña est également victime d'une illusion d'optique. Colomb a une idée : observant les oiseaux, il décide de changer de cap, vers l'ouest-sud-ouest. Ce changement va marquer son succès. Le 10 octobre, les marins montrent cependant de l'impatience, ayant peur que les navires ne soient perdus. De plus, les vivres et l'eau douce commencent à faire défaut.

La première rencontre avec les indigènes – que Colomb nomme «indiens » car il pense avoir atteint les Indes – est encore pacifique. Ceux-ci lui apportent du coton , des perroquets et d'autres objets. L'interprète que le navigateur avait embarqué à son bord n'est pas d'une grande utilité. Lors de ce premier contact, avec force gestes, répétitions et quiproquos, les Taïnos indiquent anthropophge – ou les Espagnols comprennent – que de l'or se trouve en quantité importante sur une grande île au sud-est, habitée par des populations d'qui leur sont hostiles.

Le 28 octobre , Colomb accoste dans une baie (aujourd'hui « baie de Bariay ») de cette île qu'il nomme alors Juana, en l'honneur du prince Don Juan, le fils des rois catholiques : cette île est aujourd'hui connue sous le nom de cuba. Il pense connaître parfaitement sa position sur le continent asiatique .

Le 12 novembre, les vaisseaux reprennent la mer. Mais le 23novembre, Colomb perd de vue la Pinta, il accuse alors son capitaine martin alonso d'avoir déserté. En réalité, celui-ci est parti seul à la découverte de ce prétendu Japon tant convoité. Colomb retourne à Cuba. On lui évoque alors une île située à l'est de Cuba, que les indigènes appelle Bohio. Il devrait y trouver de l'or, mais les peuples qui l'habitent sont des mangeurs d'hommes ! Il appareille le4 décembre.

Le 4mars, Colomb arrive dans l'estuaire du tage . La nouvelle de sa découverte des Indes s'est déjà répandue. De tout Lisbonne , la population se précipite pour voir les Indiens que celui-ci a ramenés à son bord. Colomb apprend que la Pinta, qui avait dérivé vers la galice, est arrivée avant lui au port de Baiona.

Le découvreur quitte le portugal le 13 mars pour Palos, qu'il atteint finalement le 15, en même temps que la Pinta. Le capitaine Alonso Pinzon meurt de la syphilis un mois plus tard.

Le IIe voyage (1493-1496)

christophe lève l'ancre pour ce nouveau voyage le 25 septembre 1493 de Cadix.

La première terre qu'il aperçoit, 21 jours après avoir quitté les canaries est la désirade qu'il baptise ainsi Desirada, tant la vue d'une terre fut désirée par l'équipage. Les autres îles ne sont pas loin.

Le dimanche 3 novembre 1493, une autre île est en vue, que Colomb nomme Maria Galanda du nom du navire amiral.

Une troisième se présente à l'horizon, ce sera Dominica puisqu'elle apparaît un dimanche matin, où il débarquera.

Le lendemain matin,4 novembre il reprennent la mer vers une ile plus grande dont ils avaient apérçu au loin les mantagnes.Colomb décide alors de jeter l'ancre devant cette île afin d'accorder quelques jours de repos à ses hommes. C'est l'île de Caloucaera "Karukera" (nom donné par les Caraibes) et qui fut rebaptisée "Santa Maria de Guadalupe de Estremadura" (c'est la basse _terre de la Guadelupe), pour honorer une promesse (donner le nom de leur monastère à une île) faite à des religieux lors d'un pèlerinage, ou qu'il s'était faite à lui-même lors des tempêtes de son précédent retour.

Puis il repart vers le nord en direction d' espaniola. Il aperçoit ensuite une petite île qu'il baptise Montserrat , du nom du massif de montserrat , une montagne voisine de Barcelone où se trouvent un sanctuaire et un monastère bénédictin en l'honneur de la Virgen de Montserrat.

Il suit la côte sud de Cuba . De là il part le 3 mai pour atteindre la côté nord de la Jamaique . Il reprend le 14 l'exploration de la côte sud de Cuba et continue de faire voile vers l'ouest. À moins de cinquante milles du cap Corrientes, Colomb décide que Cuba est bien une péninsule du continent asiatique. Il ordonne à tous les hommes qui l'accompagnent de le certifier par écrit et de s'engager à ne jamais affirmer le contraire sous peine d'une amende de mille maravédis.

Le 13 juin il s'engage sur la route du retour et en profite pour faire le tour de la Jamaïque. La navigation dans les Cayes est difficile. Il revient à La Isabela le 29 septembre malade et déprimé, premiers signes d'un dégradation de son état de santé, due en grande partie à l'arthrite.

À Hispaniola, selon l'expression de Denis Crouzet , « un immense désastre a débuté ». Les Espagnols pressurent les Indiens en leur imposant un tribut d'or et de coton. Ils sont nombreux à être réduits en esclavage . Les mauvais traitements, dont la torture, entraînent une très importante mortalité de la population. Les Indiens fuient et se réfugient dans les montagnes, abandonnant leurs activités agricoles, cédant au désespoir. Les rares insurrections sont matées avec la plus extrême férocité. Colomb déploie son énergie à « pacifier » l'île.

Colomb repart pour l'Espagne en mars 1496 . Il atteint Cadix le 11 juin.

Le IIIe voyage (1498-1500)

Le 30 mai 1498 , les six navires commencent leur voyage dans l'Atlantique en passant la barre de Sanlucar. Colomb souhaite découvrir des terres au sud des Antilles, c'est pourquoi il descend d'abord jusqu'aux îles du Cap vert pour ensuite mettre le cap à l'ouest. Avant cela, au moment où la flotte fait escale à la Gomera aux Canaries, trois navires, commandés par Harana, Carjaval et Giovanni Colomb, partent directement ravitailler les colons d'Ispaniola.

Territoires visités : saint-vincent,grenade ,trinité ,margarita, venezuela.

Le 31 aout , Colomb arrive à Hispaniola. Cela fait deux ans et neuf mois qu'il avait quitté l'île. Il la retrouve en proie à des troubles sévères orchestrés par Francisco Roldan que son frère Bartolomè, capitaine général et président du Conseil des gouverneurs, a bien du mal à circonscrire. En août 1500,Francisco de Babadilla , émissaire des rois, débarque sur l'île et fait jeter les trois frères Colomb au cachot avant de les renvoyer en Espagne. Fin octobre 1500, il débarque à Cadix humilié et accusé.

Le IVe voyage (1502-1504)


Le 15 juin 1502 , il passe à proximité de la Martinique , le 18 il atteint la Dominique et parvient le 24 devant Saint Domingue . Malgré l'interdiction royale d'aborder à cette île, Colomb a senti l'imminence d'un cyclone et souhaite abriter sa flotte.

Colomb navigue le long des côtes du Veragua et du Panama jusqu'en juin1503 .

Ce sont des bateaux faisant eau de partout que Colomb fait échouer dans la baie de Santa Gloria et hâler sur la rive sur l'île de laJamaique le 25 juin 1503. Ils y survivent un an jusqu'à ce que des secours les rejoignent à la fin juin1504 .

Les survivants repartent finalement pour l'Espagne le 12 septembre1504 , et arrivent le 7 novembre dans le port deSanlucar de Barrameda .

La fin de sa vie

Il meurt le 20 mai 1506, à Valadolide entouré de ses fils et de son frère après avoir établi un testament qui confirme en particulier le majorat établi au profit de son fils aîné Diego. Il ne connaît pas la satisfaction de voir Diego être nommé par le roi gouverneur d'Hispaniola en 1508. Sa dépouille est transférée en 1541 dans la cathédrale de Saint-Dominique.

Comme l'écrit Marianne Mahn-Lot : « Il faut abandonner l'image romantique de l'homme de génie mourant méconnu, dans l'oubli et la misère. Jusqu'au bout, l'Amiral gardera des amis fidèles, parmi lesquels d'importants personnages. Et il recevra de grosses sommes sur les revenus des Indes – avec des retards et incomplètement, il est vrai. »


http://saveurssucrees.files.wordpress.com/2009/10/christophe_colomb.jpg

_article fait par maroua chaabane_

Wael manni vous propose aussi d'avoir une idée à propos de Fernand De Magellan:
éléments historiques
orignes et premiers voyages en Orient et au Maroc
le grand voyage autour du monde

Voir aussi:
ibn batouta
Jean de Béthencourt
Marco Polo


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